INVESTIGATION 

Constat d’un sinistré

Nous venons de recevoir, le cri de douleur d’un sinistré accidentel ivoirien qui croupit dans la souffrance et aucune oreille attentive pour l’écouter et lui venir en aide. Ce témoignage qui suit, n’est pas digne de se produire en Côte d’Ivoire où les lois semblent être appliquées et que les pauvres devraient avoir le même droit que le riche. Eh bien non. Il faut sauver M. Konan N‘guessan Jean qui traverse des moments d’une extrême cruauté de la part de la justice et des compagnies d’assurance. Lisez ce qui suit.

Je suis M. KONAN N’GUESSAN JEAN, Tel : 07 49 61 21 89, père de sept (07) enfants, président de la coopérative COOFAKA de Sassandra de 2003 à 2008, le premier vice-président de l’union de coopérative UDCAS Sassandra. Etant président de ces coopératives, dans mes missions de travail, je fais un accident sur l’axe San-Pedro Sassandra le 06 Avril 2008.

Après constat de la gendarmerie de San-Pedro. Je suis transporté à Abidjan au CHU de Yopougon. Après deux mois de coma, j’ai été opéré à la clinique de l’Indenié d’Abidjan.

Après l’intervention chirurgicale, je me retrouve paralysé et le reste de ma vie dans un fauteuil roulant. Deux (02) ans après la consolidation du sinistre expertisé par le professeur SANGARE IBRAHIM SEGA, contre expertisassions par le professeur BAH ZEZE et une autre contre expertisassions par le professeur BEUGRE KOUASSI tout cela de 2010 à 2011. Je m’investis pour aller vers l’assurance du véhicule qui me transportait la SOMAT on me fait savoir que l’assurance a été liquidée, je me tourne vers le véhicule qui a créé le sinistre qui a pour assurance SONARCI, celle-ci refuse d’assumer ses responsabilités.

Je les traduis en justice au Tribunal de Première Instance au plateau où j’étais suivi par l’avocat maitre SOUMAHORO ABOU, car depuis la date du sinistre aucune assurance n’a fait face à ses obligations pour m’aider à me soigner.

Après l’évaluation de l’expertise faite par mon avocat, il avait trouvé que le dommage causé par le sinistre se levait à une somme de deux cent neuf millions (209.000 000 FCFA) jusqu’à la date où il portait la plainte contre ces maisons d’assurances. Je ne suis pas encore guéri et les frais des soins sont tellement énormes que la situation m’a rendu mendiant, puisque je suis obligé de tendre la main aux autres pour pouvoir survivre. Le procès se déroulait sous la juridiction du président du Tribunal M. COULIBALY Ahmed

Souleymane ; vu la lourdeur de la justice ivoirienne et ses reports en reports d’audience durant des années, c’est en 2017 que la justice se prononce pour un dommage de quatre-vingt-six millions CFA (86.000.000 FCFA) au lieu de 209 millions. Mais cette fois ci en me faisant savoir que la SONARCI a été rachetée par la TESA.

Poursuivant cette maison d’assurance, on se retrouvez à la cour d’appel pour contestation, sachant bien que la SOMAT a été liquidée depuis 2008 ; il refuse de payer la totalité de la somme prononcée en Première Instance et la cour d’appel prononce qu’il doit payer la moitié qui est de quarante-trois millions (43.000.000 FCFA) au lieu de la totalité. Toujours dans les poursuites en justice en 2020, j’apprends que la TESA aussi a été liquidée sans suite. Sans soutient l’Avocat qui avait l’affaire en charge maitre HENRI Kouakou qui avait pris les dossiers dans les mains de maitre IBITOWA Rachidi a été incapable de trouver le liquidateur jusqu’à ce qu’un jour une petite structure logée dans les enceintes du quartier à ATTOGBAN m’appelle pour me dire que je devais recevoir un chèque de deux cent soixante-treize mille franc CFA (273.000 FCFA) comme dommage et intérêt causé par l’accident depuis le 06 Avril 2008. Je rappelle que je suis déclaré invalide à 98%, si ce n’est un fauteuil roulant, je suis incapable de me déplacer.

Ne sachant quoi faire, rongé par la paralysie je me tourne vers l’Etat de côte d’ivoire pour que justice soit faite ; car pour moi un jeune opérateur économique qui avait neuf (09) camions et qui avait une trentaine (30) d’employés, je ne peux pas être sinistré et ne peut pas être dédommagé pour un père de famille que je suis.

Sachant bien que ces maisons d’assurance qui sont installées sur le territoire ivoirien et qui payent leur impôt peuvent être dissoutes et disparaitre sans payer son sinistré que je suis. Je me suis tourné à plusieurs fois au cabinet de Madame la première dame, madame DOMINIQUE OUATTARA sans suite.

Voilà pourquoi aujourd’hui je m’adresse à l’Etat de côte d’ivoire, aux peuples de côte d’ivoire et monde entier pour que justice soit faite, car je suis un père qui souffre avec sa famille étant dans un fauteuil roulant.

M. Konan N’guessan Jean

Contact: +225 07 49 61 21 83

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